Ce jour-là, vers 13h00 mon épouse hésite à partir faire quelques achats, mais finalement elle y renonce, elle a assez à faire à la maison et il n’y a pas urgence. Elle ne le sait pas encore mais cette décision va évier une catastrophe.

Une petite heure plus tard, notre fils Jonathan entend un bruit inhabituel, un véritable tremblement. Quand lui et sa maman se rendent à l’extérieur, ils découvrent un véritable jet d’eau qui surgit du sol et qui a littéralement éjecté les dalles en béton de notre terrasse… La canalisation d’alimentation d’eau de notre maison vient de rompre et est en train de transformer notre jardin en étang.

Le niveau d’eau monte de seconde en seconde, les sauts de loup menant à la cave sont déjà pleins et l’eau s’y engouffre à gros débit. Les pompiers qui ont pu être alertés quelques minutes à peine après la rupture de la conduite, arrivent déjà et avec l’aide du fontainier du village, l’arrivée d’eau est coupée, le jet s’estompe puis s’arrête, mais l’eau est partout.

En descendant au sous-sol le constat est irrévocable, il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’en bas, le bas des escaliers est déjà sous l’eau. Le niveau y est monté de plus de 30 cm en quelques minutes. Si mon épouse s’était rendu faire ses achats comme prévu, personne n’aurait réalisé ce qui se passait, il aurait fallut un temps considérable pour alerter les secours et sans nul doute, l’eau aurait inondé entièrement les sous-sols et serait montée à l’étage provoquant des dégâts d’une tout autre ampleur. Dans notre détresse nous sommes reconnaissants…

Les pompiers installent des pompes, et de grandes quantités de boue sont aussi évacuées, ils font un travail formidable. Une société de nettoyage industriel fera le reste.

Quand tout est déblayé et nettoyé, le constat est irrévocable, les dégâts sont très importants. Notre chauffage a rendu l’âme ainsi que différents appareils qui fonctionnaient au sous-sol. La brasserie est touchée de plein fouet, le sol est irrémédiablement atteint, différents appareils ont été immergés, les murs ont été immergés à leur base dégradant leur revêtement, une partie du stock est détruite.

Fort heureusement nos assurances remboursent tout sans broncher, note situation financière précaire de l’époque nous aurait entrainés dans une situation catastrophique sans cela, une fois de plus nous sommes tellement reconnaissants !

Mais l’argent ne fait pas tout, elle paiera le matériel et la pose d’un nouveau sol pour la brasserie, mais tout ce qui avait été construit par nos propres moyens jusque-là est à refaire.

Aurons-nous le courage de tout reprendre à zéro ?